La Bibliothèque Nationale de Norvège. |
Les utilisateurs devraient pouvoir profiter d'un accès à une large diversité de contenus numériques d'où qu'ils soient, et quand ils veulent.Autrement dit, ce fond numérique sera accessible non seulement dans le cadre de la bibliothèque, mais aussi depuis toute autre interface, ordinateur, tablette, smartphone. A condition de se trouver sur le sol norvégien et... de lire le norvégien, bien sûr.
Pendant ce temps, la Bibliothèque Nationale de France (BNF) continue de numériser ses contenus, à un rythme d'un million de pages par mois. Impressionnant ? Non. Car la BNF soustraite cette numérisation. Or les prestataires privés chargés de la transcription numérique imposent leurs conditions. Ainsi, seuls 5% des livres anciens seront accessibles sur Gallica. Les autres devront faire l'objet d'un achat auprès du prestataire privé, pendant les dix premières années de leur mise en ligne.
Sidérant ? Oui. Du coup, nous autres contribuables devrons payer deux fois : une première fois pour la numérisation des livres, une deuxième fois pour leur lecture.
Si ça ne nous plaît pas, on n'a qu'à demander l'asile numérique à la Norvège.
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